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il y a 7 ans
Confessions chez mon psy
La pièce est grande, claire ; la lumière tamisée, la baie vitrée est largement occultée par des stores à lamelles verticales encadrée par deux grandes tentures beiges. Au mur un papier peint à grands motifs floraux stylisés et quelques tableaux d’artistes contemporains. L’ambiance est à la fois moderne et intime ; l’épaisse moquette, recouverte d’un tapis aux motifs géométriques, atténue les sons et renf o r c e le coté feutré. Sur un pan de mur entier se dresse une bibliothèque remplie de livres, du sol au plafond. Quelques bibelots ça et là viennent rompre la monotonie de l’accumulation d’ouvrages qui se ressemblent tous. Dans un coin un grand bureau, ou plutôt une grande table en verre qui sert de bureau avec un grand fauteuil de cuir blanc sur roulettes. Quelques dossiers empilés d’un coté, l’écran plat d’un ordinateur de l’autre, une lampe halogène design, pas de désordre, tout est rangé, aligné au cordeau. Dans l’angle opposé un canapé ou plutôt une liseuse, large, profonde ; avec un dossier et des coussins d’un seul coté, on peut s’y assoir mais il semble d’emblée plus confortable de s’y allonger. Légèrement en retrait un fauteuil du même tissu beige clair que les tentures et le canapé. L’intérieur de la porte qui mène a ce bureau est capitonnée de cuir blanc orné de clous dorés, aucun bruit ne vient de l’extérieur, aucun son ne s’échappera de l’intérieur de ce cabinet dans lequel les patients pourront livrer en toute quiétudes leurs petits et grands secrets, dévoiler leur hontes et leurs fiertés, se livrer à l’oreille discrète et attentive du psy.
1-Le premier rendez-vous.
Cela fait quinze ans bientôt que j’exerce le métier de psychologue. J’ai rencontré des hommes et des femmes de tout âge, qui avaient, ou plus souvent, croyaient avoir des problèmes. La plupart du temps je les ai simplement écoutés se livrer, presque tous étaient en souffrance, cherchaient à donner du sens à leur vie, à retrouver l’estime d’eux même. J’ai toujours considéré que mon rôle était de les aider à trouver en eux les solutions qui leur permettraient de surmonter leurs difficultés et de cheminer vers un mieux être. J’ai rencontré quelques patients plus difficiles mais ma vie se déroulait calmement et sereinement jusqu’au jour ou je l’ai rencontrée, Clarisse.
Cette nouvelle patiente m’était adressée par un confrère psychiatre qui recommandait un suivi à la suite d’une tentative de suicide par ingestion de médicament. Je la recevais donc et comme à mon habitude lors du premier rendez vous essayait de me faire une première idée de sa personnalité.
Son apparence me troubla d’emblée, elle était grande, 1m75 environ et de surcroit juchée sur des escarpins à haut talons ce qui ne faisait qu’affiner sa silhouette mince. Les cheveux blonds, coupés au carré, les yeux bleus très clair, un visage fin délicatement maquillé. Vêtue d’une robe grège décolletée qui lui arrivait au dessus du genou, d’une large ceinture qui rehaussait sa taille et d’un boléro sans col assorti ; elle avait l’allure d’une parisienne chic, d’une bourgeoise raffinée et élégante. Plus que sa tenue, son attitude me surpris, elle semblait très sure d’elle, un peu comme si elle ne venait me voir que pour une visite de politesse, une formalité administrative qu’elle allait vite expédier.
Je la fis asseoir dans le canapé et pris place dans le fauteuil à coté, je m’apprêtait à commencer par les questions rituelles sur ce qui l’amenait et ses attentes quant à nos séances, mon rôle de psychologue. Elle m’a vite interrompu :
-
Ecoutez docteur, je ne suis pas malade.
-
Je ne suis pas médecin, vous pouvez m’appeler Patrick ou monsieur Varenne, comme vous préférez.
-
Bien, Patrick donc, je ne suis pas malade, je suis venu suite à ce bête accident de surdose de médicament, mais je n’ai vraiment pas besoin de séance de psychanalyse.
-
Je ne suis pas psychanalyste non plus, je suis psychologue. Racontez moi cet accident si vous voulez pour commencer, nous verrons ensuite.
Elle décroisa et recroisa les jambes en me regardant droit dans les yeux et s’enfonça un peu plus dans les coussins du canapé. Je voyais dans son regard de la détermination et l’envie manifeste de séduire, d’aguicher, elle devait aimer plaire et aimait tester son pouvoir de séduction auprès des hommes ce qu’elle faisait avec moi pour appuyer son discours et me convaincre plus facilement pensait elle.
-
Et bien je prenais quelques somnifères pour m’endormir et un soir sans m’en rendre compte j’ai dépassé la dose, vous voyez.
-
Que s’était il passé ce soir là ?
-
Je ne sais plus, quelle importance, j’étais sortie avec un ami ; au restaurant je crois.
-
Un ami proche ? Quelle relation entreteniez-vous avec lui ?
-
Un ami… ami, je suis mariée voyez vous.
-
Oui, je vois, mais toutes les femmes mariées ne sortent pas le soir avec d’autres hommes au restaurant.
-
Disons que mon mari et moi entretenons une relation très libre dans notre couple, il sort de son coté, je sors du mien. Il a ses aventures, j’ai les miennes, sexuellement nous sommes très épanouis.
-
Cette instabilité amoureuse vous plait elle ?
-
Je ne vous parle pas d’amour, je vous parle de sexe, vous ne couchez jamais avec vos clientes vous ?
-
Non jamais en effet, mais ce n’est pas la question. Revenons à la soirée ou vous avez pris ces médicaments, comment avez-vous pu vous tromper dans la dose ?
-
Je ne me suis pas trompée, je ne me suis pas rendu compte c’est tout. La soirée avec mon ami s’est mal terminée et en rentrant j’ai voulu… oublier, m’endormir et oublier.
-
Oui, je comprends, c’était donc un accident et pas une tentative de suicide comme l’on d’abord cru les pompiers puis les médecins qui vous ont soignés.
-
Voilà c’est ça. Elle me gratifia de son plus beau sourire et replia ses jambes sous elle sur le canapé, maintenant complètement enveloppée dans les coussins et plus détendue.
-
Parlez-moi de cet ami, qu’est ce que vous vouliez oublier en le quittant ?
-
Eh bien, c’est compliqué et… intime surtout. Pour la première fois elle baissa les yeux, elle paru se troubler et perdre de son assurance. Il n’a pas voulu me payer et m’a traité de putain.
-
De putain ?
-
Oh en fait il a dit pute, mais c’est pareil. Vous comprenez c’est très humiliant, pourtant c’était un homme très bien, je ne comprends pas.
-
Moi non plus, pardonnez moi la question, est ce que vous vous livrez à la prostitution ?
-
Vous êtes fou ! Je ne suis pas une pute ! Elle se redressa et repris sa posture assise, me défiant du regard comme si je l’avais effectivement insultée.
-
Non bien entendu, pourtant vous m’avez dit que votre ami avait refusé de vous payer, qu’il vous avait traité de putain, vous lui avez donc demandé de l’argent ? En échange de quoi ?
-
Mais vous le faites exprès ? Bien sur que je lui ai demandé de me payer pour coucher avec moi mais ça ne fait pas de moi une putain, je n’en ai pas besoin de cet argent.
-
Oui, je vois. Pourquoi demander de l’argent dans ce cas ? Est ce pour assouvir un fantasme ?
-
Voilà, c’est ça, un fantasme. Il n’y a rien de mal à ça. A nouveau elle se détendit et cette fois s’allongea sur le canapé. Dans cette position elle me tournait le dos et ne pouvais plus me voir, les jambes croisée, les mains le long du corps elle poursuivi : Je suis un peu… comment dire… j’aime le sexe vous savez. J’aime mener les hommes par le bout du nez, leur faire faire mes quatre volontés, qu’ils réalisent tous mes caprices et seulement quand ils ont tout bien fait je les laisses coucher avec moi. Mais je ne fais pas l’amour avec eux, c’est purement sexuel vous voyez, je m’abandonne totalement, je me soumets à leur volonté, je deviens leur chose, totalement. J’aime quand ils me possèdent, quand leurs doigts pétrissent mes seins, fouillent mon sexe ; quand ils me pénètrent durement, v i o l emment, comme une traînée, une catin. Mais pas question qu’ils me résistent, tant que je ne l’ai pas décidé c’est moi qui mène la partie et qui les fait tourner en bourrique.
La séance touchait à sa fin, malgré l’apparente sérénité de ma nouvelle patiente je souhaitais creuser un peu du coté de ce fantasme pour voir ce qu’il révélait de fragilité.
-
Bien, voulez vous que nous reprenions rendez vous pour en parler plus en détail ?
-
Vous pensez vraiment que c’est nécessaire ?
-
Je vous propose de prévoir 3 séances et nous verrons ensuite ou cela nous mène, vous êtes bien sur libre d’arrêter à tout moment.
-
Bien c’est entendu, si ça vous amuse… Elle se releva et me toisa du haut de ses talons aiguilles, elle sorti un agenda en cuir de son sac et nous primes rendez vous pour la semaine suivante.
Elle quitta mon cabinet et c’est seulement à ce moment que je senti les effluves de son parfum restées dans la pièce. Drôle de femme, troublante à vrai dire, j’étais partagé entre l’impression d’avoir à faire à une simple mythomane qui me racontait ce qui lui passait par la tête et celle d’être en présence d’une réelle nymphomane. La sonnette de la porte d’entrée qui annonçait l’arrivée du patient suivant me tira de mes pensées, je terminais de prendre quelques notes et rangeait le dossier de Clarisse Dumoulin, jusqu’à la semaine prochaine.
2-Impressions.
Quand je suis entrée dans le cabinet du psy j’ai ressenti une sensation étrange, le lieu et l’homme dégageaient une impression de calme et de sérénité. La décoration épurée et moderne, la moquette épaisse qui absorbait tous les sons, l’ordre qui régnait, l’odeur subtile de fraîcheur que répandait sans doute un parfum d’ambiance, tout donnait envie de se poser, se relaxer, s’abandonner.
Lui était plutôt bel homme, proche de la cinquantaine sans doute, assez stylé dans son genre, grand, sec, cheveux grisonnants découvrant un large front dégarni sur lequel étaient posées ses lunettes de vues, un presbyte sans doute. Vêtu simplement d’un jean et d’une chemise blanche ouverte sur une chaîne en or discrète, il portait une montre clinquante, genre chronomètre aviateur, qui tranchait avec la sobriété apparente du personnage.
Sa voix grave mais douce et chaude était agréable à écouter, il parlait très lentement, en articulant distinctement toutes les syllabes, comme on parle à un e n f a n t ce qui accentuait encore la quiétude ambiante. Est-ce que je pourrais garder ma distance et ne pas voir en lui le mâle dominant qu’il était sûrement ? D’un autre coté je ne pourrais jamais me confier à une femme, je n’ai jamais eu d’amies femme, en général je trouve les femmes mièvres, bécasse, tellement éloignée de ce que je suis, une psy ne comprendrai pas que j’ai des pulsions sexuelles si fortes, si inattendues, si fréquentes, si proche de la libido d’un homme en fait.
Je vis bien avec ça, mais j’aimerais pouvoir me contrôler mieux, ne pas être soumises à ces pulsions qui me tombent dessus sans prévenir. Depuis l’a d o l e s c e n c e je suis comme ça ; au début je pensais que toutes les filles ressentaient la même chose mais je me suis vite rendue compte que j’étais différente. Les autres, mes copines de classes, mes amies, étaient plus romantiques, passionnées, amoureuse… moi non, quand je croisais un mec au lycée je remarquai la bosse dans son jean, ou ses fesses rebondies, les muscles de ses biceps quand il était en tee-shirt, tout ce qui évoquait la virilité provoquait en moi une pulsion irrésistible, je transpirais, ma chatte se mettait à mouiller, mon cœur s’emballait, ma respiration s’accélérait ; j’aurais donné cher pour assouvir mes désirs sur place.
Avec le temps j’ai compris que mes pulsions étaient un peu de même nature que celles que ressentaient les hommes, je me suis alors demandé si je n’étais pas lesbienne et j’ai essayé avec plusieurs filles. Mais non ; mon truc à moi c’était d’être dominée par un mâle viril et puissant, d’être soumise, offerte, de me faire prendre, comme une chienne, une salope.
Heureusement j’arrivais à me contrôler pour ne pas passer pour la traînée de service, mais j’ai vite eu une réputation, alors pour me préserver je me suis mise à jouer avec les mecs, à les rendre fou, les faire marcher sur la tête. Tout ceux qui jouaient le jeu avec moi me baisaient mais il fallait qu’ils aillent loin, de plus en plus loin pour satisfaire mes caprices, avant que je ne m’abandonne à leurs désirs. Et je dois dire qu’en général plus je les poussais loin plus ils prenaient leur revanche ensuite en faisant de moi leur objet sexuel, et je prenais mon pied comme ça. Je passais pour une salope que j’étais, mais aussi pour une femme fatale qui menait les hommes par le bout du nez.
Avec le temps je pensais que ça se calmerait, que je me calmerais, mais non, je viens d’avoir 35 ans et au contraire il m’en faut toujours plus. Plus d’hommes, plus d’excitation, plus de sensations, plus de soumission pour assouvir mes pulsions et atteindre l’orgasme. De plus en plus souvent je dois me satisfaire moi-même, me masturber à n’importe quel moment de la journée quand je vois un beau mec passer, une pub dans un magazine, ou qu’une idée me traverse le cerveau et vient titiller ma libido. J’ai toujours sur moi dans mon sac à main un tube de rouge à lèvres qui cache un mini vibro, je peux donc facilement m’isoler pour me masturber et me faire jouir. Et quand je suis à la maison j’ai sous la main de nombreux accessoires pour combler mes envies, du simple gode aux boules de geisha en passant par les œufs vibrants.
Mais si j’arrive à jouir comme ça, la satisfaction n’est rien comparée à celle que j’éprouve en jouant avec un homme avant d’être finalement dominée par lui. Depuis que je suis mariée j’essaye d’avoir une vie un peu rangée et d’être une bonne épouse. Jean Marc ne sais rien de tout ça, il a bien vu que j’étais portée sur le sexe et y a trouvé son compte au début et encore maintenant. Mais il ne me suffit pas, il m’en faut d’autres, des pervers, des tordus qui acceptent que je joue avec eux et qui aiment ensuite jouer avec moi. Arrêter, je ne sais pas si j’en serais capable, tout sevrage me semble impossible, c’est plus fort que moi, une D r o g u e . Me contrôler, peut être, en parler avec un psy, pourquoi pas, il faudrait voir, ne pas tomber sur un faiseur de morale mais plutôt sur quelqu’un qui sache écouter. Ce Patrick a l’air pas mal, il me plais bien, peut être que j’arriverai à me confier sans me mettre à jouer avec lui comme avec les autres.
3 cartes sur table
Je relisais mes notes en attendant mon prochain rendez vous avec Clarisse. Quelle femme curieuse, je n’arrivais pas à me faire d’elle une idée précise, d’habitude mon instinct me disait dès le premier rendez vous quelle piste explorer, quel traumatisme rechercher, comment travailler avec le patient. Avait elle lu ce fameux roman, 50 nuances de Grey qui, chacun le sait, raconte en long en large et en travers les aventures d'une femme soumise, battue, attachée, humiliée, v i o l entée pour son plus grand plaisir. Avait-elle brodé autour de ce fantasme d'être elle-même soumise, traitée comme un objet docile ? Etait elle réellement passé à l’acte et comme elle le disait pratiquait elle une forme de domination à l’égard des hommes avant de se livrer à l’acte sexuel ?
Je me demandais comment distinguer ce qui relevait du fantasme et du vécu et j’était vraiment intrigué par cette patiente qui semblait à la fois si forte et si fragile. La sonnette de la porte d’entrée me tira de ma réflexion et je me levais pour aller l’accueillir.
-
Bonjour madame Dumoulin, entrez, je vous en prie.
-
Bonjour… Patrick. Appelez moi Clarisse voulez vous ?
-
Très bien Clarisse. C’était la seule forme d’intimité que je m’autorisais avec mes patients, à la condition qu’ils fassent de même à mon égard et m’appellent eux aussi par mon prénom. Une fois de plus je fus surpris par Clarisse, sa tenue avait changé du tout au tout, elle portait cette fois un jean moulant, des bottes ou plutôt des cuissardes en cuir qui lui arrivaient au genou, un imper dont elle se débarrassa et qui dévoila un débardeur sans manche très décolleté qui ne pouvait pas cacher son absence de soutien gorge.
Elle s’installa sur le canapé et s’allongea directement cette fois ; je pris place sur le fauteuil, mon bloc note à la main et l’entretien commença.
-
Eh bien Clarisse, qu’avez-vous pensé de notre dernier rendez-vous ?
-
J’y ai beaucoup réfléchi, je n’ai pas envie de reparler des médicaments et tout ça. Mais vous pouvez peut être m’aider sur un autre sujet.
-
Je vous écoute.
-
Je vous ai dit quelle sorte de relation j’entretenais avec les hommes. En fait c’est parfois difficile à contrôler pour moi, il m’arrive de ne pas pouvoir m’empêcher de fantasmer, d’avoir des besoins de sexe irrépressibles, vous voyez.
-
Je vois, expliquez-moi, quand cela se passe-t-il ?
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N’importe quand en fait, mon cerveau est comme esclave de pulsions que je ne peux contrôler, n’importe quelle stimulation peut m’exciter et je perds vite pied dans ce cas. Mercredi dernier j’ai crevé sur l’autoroute et ma voiture a été remorquée chez un garagiste car je n’ai pas de roue de secours. J’ai vu tout de suite que le type qui m’a reçue lorgnait dans mon décolleté, pourtant il n’était même pas beau, mais il était viril, puissant ; son débardeur dévoilait ses épaules et ses bras musclés, ça m’a immédiatement excitée.
-
Que s’est il passé ?
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Je l’ai aguiché, du regard d’abord, il a réagi au quart de tour. Ensuite je lui ai fait un caprice ; j’adore que les hommes se trainent à mes pieds et se plient à mes volontés pour me… baiser. Le mot ne vous choque pas j’espère ?
-
Utilisez les mots que vous voulez Clarisse. Je notais soigneusement les mots employés sur mon carnet.
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C’est bien ce qu’ils font, ils me baisent, et c’est bien ce que j’attends d’eux d’ailleurs. Bref, avec le garagiste c’est ce qui s’est passé, il m’a vue, ça l’a fait bander, il a très vite eu envie de me baiser, je l’ai senti, ça m’a excitée et j’ai eu envie de jouer avec lui.
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Qu’entendez-vous par jouer avec lui ?
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Eh bien, je lui ai demandé de changer mon pneu, ça n’était pas gagné d’avance, car il n’avait pas le bon modèle en stock. Je lui ai fait le regard qui tue, je me suis approchée de lui, très près, je pouvais sentir son haleine, il avait fumé et bu une bière, j’ai attrapé la chaîne qu’il avait autour du cou et j’ai tiré légèrement dessus, comme on fait avec un bon toutou pour lui rappeler qui est le maître. Et je lui ai dit que je lui donnais une heure pour me dépanner. Pour le motiver j’ai ajouté qu’il ne le regretterait pas. Je lui ai tourné le dos et me suis assisse sur un tabouret en croisant les jambes très haut, je ne sais pas si il a vu au dessus de mes bas mais je connais les hommes, je sais que son cerveau était en ébullition, que sa queue avait pris le contrôle, qu’il aurait tout donné pour me satisfaire et pouvoir ensuite me baiser. Bref, je ne sais pas comment il s’est débrouillé mais trois quart d’heure après ma roue était changée et ma voiture prête à repartir.
Il m’a rendu les clés fièrement, je pouvais lire dans ses pensées, je restais froide et distante mais à l’intérieur j’étais moi aussi bouillonnante de désir. Ce grand type musclé, couvert de sueur, de crasse et de cambouis, ce garagiste de quartier qui sentais la clope allait me prendre, moi, la petite bourgeoise bien propre sur elle.
-
Et c’est ce qui s’est passé ?
-
Oui, je n’ai pas eu besoin de me faire prier. J’ai juste posé mes fesses sur le bureau du garage, remonté ma jupe pour découvrir mes jambes et ma culotte et je lui ai simplement dit « baise moi ». Ses yeux étaient fou de désirs, j’ai vu la sueur couler le long de ses tempes, il a arraché ma culotte d’un coup et baissé les bretelles de son bleu de travail qui lui est tombé sur les chevilles. J’ai juste eu le temps de lui enfiler une capote et il m’a prise, comme j’aime, comme une salope, sans préliminaire, je n’en avais pas besoin, dans ma tête l’excitation était déjà à son comble et je n’ai pas résisté au plaisir qui m’a submergé aussi vite qu’il a déversé son sperme en moi. Quelques va et viens, quelques poignées de secondes, tout au plus quelques minutes et l’affaire était réglée. J’avais pris mon pied et lui aussi, il s’est retiré, a remonté son pantalon pendant que je descendais ma jupe et je suis partie.
-
Sans payer la réparation ?
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Euh, non, je lui ai dit en le quittant que la passe était à 500 et qu’on était quitte.
-
Je vois. Et ça vous arrive souvent ce genre d’aventure… tarifée ?
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Oui… enfin pas toujours tarifée mais pour le sexe, oui, plusieurs fois par semaine en fait. Je n’arrive pas à m’en empêcher, je me laisse aller à mes désirs comme une gamine devant une boite de bonbons, incapable de ne pas en prendre encore un, jusqu’à l’écśurement total.
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Bien Clarisse, nous allons en rester là pour aujourd’hui, voyons nous vendredi prochain à la même heure voulez vous ?
-
Très bien. Ça m’a fait du bien je crois de vous parler, merci Patrick, à vendredi.
Je dois dire que je n’avais jamais été confronté à un cas de ce genre et que cela me laissait perplexe. Des patients avec des problèmes sexuels j’en avais eu, des dizaines, mais une femme nymphomane à ce point jamais. Car j’avais maintenant acquis la conviction qu’elle me disait la vérité, je ne savais pas ce qui avait provoqué ce penchant irrésistible pour le sexe, mais elle était sincère, j’en étais certain. Je consignais tout ça dans le dossier de Clarisse et j’attrapais mon ouvrage de référence sur les troubles sexuels que j’ouvrais à la page « hypersexualité ».
Hypersexualité féminine, autrement appelée nymphomanie, de nymphe (divinité féminine de la mythologie et/ou petites lèvres de la vulve) et de manie (mania en latin signifie folie), est une exagération pathologique des désirs sexuels chez la femme. C’est un trouble assez rare. La nymphomane aura tendance à réduire son partenaire au rôle de jouet sexuel incapable de la satisfaire durablement. Elle est assimilée à une mangeuse d’homme, une mante religieuse. Il s’agit d’une souffrance liée à un désir sexuel effréné et inassouvi malgré la multiplication des rapports ou une consommation compulsive de supports pornographiques. A ne pas confondre avec un appétit développé pour les plaisirs de la chair. Cette quête insatisfaite s’apparente à une dépendance et nécessite un traitement. On parle désormais d’addiction sexuelle ou d’hypersexualité et non plus de nymphomanie. Les origines de la nymphomanie se trouveraient dans un manque émotionnel, cette frénésie sexuelle cacherait une forte carence affective.
Je n’étais pas beaucoup plus avancé, mais désormais convaincu que le cas de Clarisse relevait bien de mon domaine de compétence.
4-Sensations
J’étais soulagée, apaisée, satisfaite de m’être confiée à Patrick. Au début cela avait été facile, presque excitant, comme quand j’allume un mec. Puis je me suis sentie un peu honteuse, raconter ça à cet homme, me mettre à nu devant lui, c’était beaucoup plus difficile que ce que j’aurais cru, plus dur en tout cas que de me mettre à poil. Ce n’est pas mon corps que je lui offrais mais mon âme, ce qu’il y a de plus intime tout au fond de moi, mes sentiments, mes pulsions, je lui avais tout dit de cette histoire avec le garagiste.
Enfin presque tout, j’avais oublié quelques détails quand même, je ne voulais pas choquer Patrick avec cette première révélation. Mais dans ma tête en lui racontant je revoyais le film de ma partie de jambes en l’air avec le mécano. Ça n’a pas duré quelques minutes comme je lui ai dit, mais bien davantage, vingt minutes, une demi-heure peut être ? Entre le moment ou je me suis jeté à ses pieds pour le sucer et celui ou il m’a finalement retournée sur le bureau en me maintenant les poignets dans le dos pour me sodomiser. C’est là que j’ai joui, quand j’ai senti que j’étais totalement à sa merci, sous son contrôle, soumise au mâle dominant qui me possédait à grand coup de queue.
En y repensant mon excitation est montée d’un coup, et là, je suis dans la rue je rentre chez moi mais ça ne redescend pas, j’ai envie de baiser, j’ai envie de jouir, j’ai envie de me faire prendre v i o l ement. Au moins j’ai réussi à cacher mon trouble à Patrick qui n’a rien remarqué, mais peut être aurais je dû lui dire au contraire ? Si je veux qu’il m’aide il faut peut-être que je sois plus franche avec lui, mais comment aurait-il réagi ? Trop tard pour cogiter, il faut que je fasse quelque chose, un taxi, là, arrête-toi !
Le taxi s’est rangé, je me suis engouffrée dedans, le type est jeune, typé maghrébin ou indien peut être.
-
Avenue de Clichy, au 64. Ça ne vous dérange pas si je me masturbe à l’arrière ? Vous pouvez regarder mais faites attention à la route s’il vous plait.
-
Pardon ? Qu’est ce que vous avez dit madame ?
-
Vous avez bien compris je pense, l’adresse c’est avenue de Clichy, numéro 64. Roulez et faites attention. Je commençais à défaire ma ceinture et à descendre mon jean sur mes cuisses, je ne pouvais pas me déshabiller totalement, ce n’étais pas très pratique mais ça suffirait. Mes fesses collaient sur la banquette en skaï de la Peugeot. En plus, de voir le chauffeur me mater ça m’excitait terriblement, il a baissé son rétroviseur pour pouvoir suivre les mouvements de ma main sur ma chatte. J’étais trempée, excitée, chauffée à blanc, je glissais un doigt autour de mon clito et le massais délicatement, j’étais très sensible et rapidement plusieurs spasmes incontrôlés me firent tressaillir. Je prolongeais mes caresses en glissant deux doigts dans ma chatte et en me branlant d’abord doucement puis plus vite, j’aimais la sensation d’être pénétrée, évidement mes deux doigts ne valaient pas un de mes godes ou mieux une belle queue d’homme, mais pour l’instant je n’avais rien de mieux à me mettre sous la dent, ou plutôt dans la chatte.
Le type avait les yeux rivés à son rétroviseur et je remarquais qu’il ne tenait plus son volant que de la main droite et qu’il le lâchait pour passer les vitesses, il était en train de se branler lui aussi, de l’autre main. A chaque feu rouge il se retournait pour profiter davantage du spectacle de ma main luisante de mouille en train de fouiller entre mes cuisses ma chatte ouverte. Les coups de klaxon des conducteurs impatients lui indiquaient que le feu était passé au vert, s’ils avaient pu se douter, ils seraient venus voir eux aussi. Finalement je glissais une main sous mes fesses et me branlait de plus en plus fort pendant que de l’autre main je me titillais le clito avec mon mini vibro rouge à lèvres. Le plaisir vient assez vite et je laissais échapper un cri quand l’orgasme m’emporta, le chauffeur poussa un juron, il avait joui lui aussi et avait du gicler partout.
J’atterrissais lentement quand nous sommes arrivés à destination, je sortis un kleenex de mon sac et le tendis au chauffeur.
- J’espère que vous avez bien joui, vous devriez vous essuyer et aérer un peu la voiture avant votre prochain client. Merci c’était très chouette. Et je suis sortie sans attendre sa réponse, il a démarré dans mon dos sans rien ajouter. Waouh quelles sensations délicieuses, quel pied !
5-Orgasmes
J’attendais Clarisse, elle était en retard. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que je ne l’attendais pas comme n’importe qui. Ce n’était plus seulement une patiente que j’attendais, j’étais envahi d’un sentiment étrange, mêlé d’excitation de la séance à venir et de frustration qu’elle n’ait pas encore commencée. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant et j’étais en train de réfléchir à ce qui m’arrivait quand la sonnette retentit. Un soulagement m’envahit et je quittai ma réflexion sur le trouble que je vivais il y a encore un instant pour accueillir Clarisse.
Nouveau rendez vous, nouvelle tenue, escarpins à talons aiguilles, tailleur pantalon sobre, c’était Clarisse business-woman qui était venue me voir. Seul un collier de perles égayait sa tenue austère qui pour une fois n’avait absolument rien d’aguichant ou de sexuellement provoquant.
-
Comment allez-vous Clarisse depuis notre dernière séance ?
-
Très bien merci, il faut que je vous raconte ce qui s’est passé. Pendant et après notre séance de la semaine dernière.
-
Je vous écoute, que s’est il passé ?
-
Eh bien j’ai été très troublée par ce que je vous ai raconté, mon histoire avec le garagiste, ce qui s’était passé, comment il m’avait fait jouir. En vous racontant tout ça j’ai comme revu le film de cet évènement dans ma tête. Et…. Ça m’a excitée. Terriblement excitée en fait, tellement que je suis sortie de chez vous avec une envie… une envie, enfin vous voyez ce que je veux dire quoi !
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Oui, je vois. Vous m’avez raconté une expérience sexuelle et cela a provoqué en vous un désir sexuel. Il n’y a rien d’anormal à cela.
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Non d’accord mais, après, je n’ai pas pu me retenir, j’étais tellement excitée qu’il a fallu que je trouve un moyen de satisfaire ce désir irrésistible, tout de suite. En fait je n’ai pas pu attendre, j’ai eu besoin de jouir dès que je me suis retrouvée seule dans la rue, je n’ai pas pu faire autrement que me laisser aller à cette pulsion une fois de plus.
-
Qu’avez-vous fait alors ?
-
Eh bien je me suis masturbée
-
Dans la rue ? Je ne pus m’empêcher d’afficher ma surprise.
-
Non pas dans la rue, je ne suis pas folle tout de même. Dans le taxi.
Elle me répondit en riant, très détendue, une forme de confiance, de complicité presque, s’était installée entre nous, et elle s’amusait de mon effarement. Elle s’amusait et elle me racontait désormais sans gêne son aventure dans le taxi. Les mots étaient plus crus que lors de nos premières séances, elle me parlait désormais de sa chatte et plus de son sexe, de ses nichons et plus de ses seins. Elle m’expliquait avec moult détails comment elle se caressait le clitoris avec les doigts, elle m’expliquait qu’elle avait toujours dans son sac un rouge à lèvre vibromasseur et s’amusait de mon étonnement à entendre qu’il existait ce genre d’instruments. Au fur et à mesure qu’elle me racontait son histoire je voyais son comportement évoluer, l’amusement à peu à peu laissé la place à de l’excitation, plus elle me donnait des détails, plus elle s’excitait elle-même de son propre récit, comme si elle le vivait à nouveau. C’est à ce moment que j’ai remarqué le trousseau de clés qu’elle tenait dans la main et qu’elle faisait tourner et retourner entre ses doigts, comme on égrène un chapelet ou plutôt comme on caresse un objet dont le toucher serait agréable. Je ne voyais pas son regard, étant au trois quart derrière elle, mais je sentais les intonations de sa voix changer elles aussi, le débit se faisait plus saccadé, la respiration plus courte, j’aurais juré que les battements de son cśur s’accéléraient eux aussi et s’il ne s’était agi d’une patiente en cours de consultation, j’aurais dit que cette femme était sur le point de jouir. A un moment elle s’est interrompue, quelques secondes, je n’ai rien dit, la laissant reprendre d’elle-même la suite de son histoire. Comme le silence durait, j’ai commencé à compter dans ma tête pour pouvoir mesurer ce blanc, j’en étais à vingt six quand elle reprit d’elle-même.
Au moins trente secondes s’étaient écoulées, sa respiration, le débit de ses paroles, la main qui caressait le trousseau de clé, tout était redevenu normal. Incroyable, je n’en revenais pas, j’aurais juré qu’elle venait d’avoir un orgasme, allongée là, sur mon canapé, simplement en me racontant comment elle s’était masturbée dans un taxi sous le regard du chauffeur qui la matait dans le rétroviseur. Elle avait fini et tourna la tête vers moi interrompant mes pensées.
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Voilà, cette fois je vous ai tout dit. Vous êtes choqué Patrick ?
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Pas du tout, vous êtes très lucide et sincère avec vous-même je crois, c’est important dans une thérapie. Ce que je pense n’a aucune importance, je ne suis pas là pour vous juger ou avoir une opinion sur vos actes ou vos idées. Ma démarche est essentiellement bienveillante, vous pouvez avoir totalement confiance en moi.
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Merci, ça me fait du bien de vous parler… et cette séance était vraiment… très… relaxante pour moi.
Nous primes rendez vous la semaine suivante et elle quitta mon cabinet me laissant dans un état que je n’avais pas l’habitude de connaître après une séance. Je me suis rendu compte que je n’avais pris aucune note alors que je noircissais d’habitude facilement trois ou quatre pages. Même avec les patients les moins bavards je consignais le moindre geste, l’intonation de voix qui trahissait une émotion, le soupir qui en disait long… aujourd’hui, rien, ma page était blanche, j’avais juste inscrit son nom et la date : Clarisse Dumoulin / vendredi 28 mai.
6-Atterrissage
Pfffiiou ! Quelle séance !
Cette fois ça avait été vraiment chouette. Je ne sortais pas surexcitée comme la dernière fois mais plutôt relaxée, assouvie, sexuellement comblée par ce rendez vous avec Patrick. J’avais tout déballé, tout raconté, avec les mots qui me venaient, ils étaient crus parfois mais il faut appeler une chatte une chatte et une bite une bite non ? Là, maintenant, j’étais comme sur un petit nuage, il faut dire que je n’ai pas été complètement honnête avec Patrick, enfin rien de grave, et je crois qu’il ne s’est rendu compte de rien.
Avant de venir j’avais mis dans mon vagin un œuf vibrant. C’est un petit sex-toy qu’on s’introduit dans la chatte avec un peu de lubrifiant et qu’on peut garder au chaud jusqu’à ce qu’on actionne les vibrations par une télécommande. C’est trop chouette, ça ne gêne pas la déambulation, mais l’excitation commence très vite, en fait dès que l’on croit sentir les regards se poser sur soi. Donc sur le chemin qui menait chez Patrick, j’ai croisé plein de monde, dans la rue, dans le métro, et introduire la sexualité en cachette dans l’espace public a ravivé mon goût pour la transgression et l’exhibition. Mais j’ai tenu le coup et résisté à la tentation d’activer l’œuf grâce à la télécommande attachée à mon trousseau de clés. Elle ressemble à un petit bip comme on en fait pour les portes de garage, impossible de savoir ce que déclenche les trois petits boutons qui chacun correspond à un niveau de vibration et d’intensité différent.
Arrivée chez Patrick je me suis installée confortablement et je lui ai tout lâché sur l’histoire du taxi, et là… quel délice ! Au fur et à mesure que je m’excitais à lui raconter mon délire, je jouais avec la télécommande qui actionnait toutes les pulsations de l’œuf glissé dans ma chatte. C’est comme si je m’étais branlée devant lui, mais sans qu’il le sache, derrière un paravent ou en lui bandant les yeux, et mon excitation était décuplée par le fait qu’il ne s’en rendait même pas compte.
J’étais là, sur le divan à moins d’un mètre de lui, je lui racontais une scène de cul torride et je prenais mon pied en me branlant. J’ai même réussi à contrôler mon œuf pour arriver à l’orgasme au moment crucial de mon histoire qui s’est terminée en apothéose. A ce moment j’ai eu un gros frisson intérieur qui a traversé tout mon corps, je me suis retenue de crier et j’ai joui en silence. C’est rare, en général j’aime bien gueuler mon plaisir à la terre entière ; mais là, quel pied de déguster cet orgasme incognito, ni vue ni connue, cet orgasme je l’ai chapardé, volé, rien que pour moi. Patrick n’a rien vu je crois, j’ai du me taire et fermer les yeux dix secondes peut être, et j’ai continué ensuite comme si de rien était.
Je me demande comment il aurait pris ça si j’avais montré mon plaisir sur son divan ? Peut être que ça l’aurait excité et qu’il aurait eu envie de me baiser lui aussi… Non pas lui quand même, il faut que je me mette quelques limites, une limite au moins, ne pas baiser avec mon psy.
7-Capitulation
Clarisse avait rendez vous à 10 heures. J’avais passé une mauvaise nuit, incapable de prendre une décision face au problème qui me taraudait depuis une semaine. C’était évident que j’étais troublé par cette patiente, mon trouble s’est développé très vite au fil des séances de travail avec Clarisse, il m’apparaît que je suis envahi, en sa présence, d’élans inhabituels, que je pourrais qualifier de désir sexuel. Je me sens comme « appelé » par sa quête de sexe, j’aimerais « remplir » à tout prix la fonction de l’amant de passage en mesure de la combler sexuellement. J’ai aussi plaisir à être en sa compagnie, la dernière fois quand elle est arrivée en retard, je me suis surpris à être irrité, déçu. Cette femme est pour moi extrêmement stimulante, sa capacité à parler aussi librement des ses pulsions, sa confiance en moi, ses doutes et ses questions, tout revêt une intensité particulière. Je me sens réellement séduit lorsque je suis en sa présence, à la fois ému par ce qu’elle dégage de sensualité, de sexualité et désireux de la combler et de l’aider dans sa démarche de sevrage.
Comment Clarisse peut-elle provoquer un tel affect, le fait-elle délibérément ? Je ne le crois pas, au contraire je pense que c’est malgré elle que cette situation se produit et je me dois d’y mettre un terme dans son intérêt, par respect de la confiance qu’elle m’a témoignée. Cette décision est difficile, c’est la première fois que cela m’arrive et je sens que je ne dois pas aller plus loin au risque de ne pas en sortir indemne.
Pour moi, pour elle, je dois renoncer, je vais le lui annoncer ce matin et lui recommander un de mes confrères, une femme peut être la comprendrait mieux ou en tout cas serait à l’abri de ce que je ressens aujourd’hui.
La voilà, j’entends son pas sur le palier qui se dirige vers ma porte, elle sonne, c’est elle ; je ferme les yeux et rassemble mon courage pour accomplir ce que je viens de décider, je vais l’accueillir.
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Bonjour Clarisse, comment allez vous ?
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Bonjour Patrick, très bien et vous ? Elle est somptueuse aujourd’hui, habillée plus sexy que jamais, elle porte une robe rouge très courte et très décolletée qui donne de ses seins un aperçu majestueux. Son rouge à lèvres assorti et le maquillage de ses yeux sont plus prononcés que les fois dernières, elle est vraiment provocante et me regarde l’air amusé avant de se propulser de sa démarche chaloupée vers le divan ou elle s’allonge directement.
-
Clarisse, il faut que je fasse le point avec vous avant de commencer la séance. En fait je pense que nous allons interrompre nos rendez vous, laissez moi vous expliquer.
A ce moment elle s’est redressée et m’a jeté un regard noir malgré ses yeux bleus, la tension était palpable, j’ai cru qu’elle allait me gifler.
- Je ne pense pas être en mesure de continuer à vous prendre en charge, la franchise et la confiance que vous m’accordez témoignent de votre volonté de vous inscrire dans une réelle démarche thér a p e utique, cependant vos récits sont très troublants et je ne suis pas insensible à ce trouble. Je pense donc qu’il serait préférable de vous recommander à un confrère.
Cette fois la gifle est partie sans que je l’ai vu venir, c’est pourtant bien ce que j’avais redouté il y a juste un instant, Clarisse est sur moi, elle me frappe à coup de pieds et de poings, elle me griffe, essaie de me mordre, je me protège comme je peux en mettant mes bras devant mon visage et en cherchant à la maîtriser.
- Salaud, enculé, tu ne vas pas me laisser tomber comme ça crois-moi.
Elle crie, elle hurle même, si mon bureau n’était pas insonorisé le voisinage serait sans doute effrayé par le flot d’insultes qu’elle propage. J’arrive enfin à saisir ses poignets et me relève en maintenant ses griffes loin de ma figure, mais loin de renoncer elle continue à me donner des coups de pieds et à hurler. Je la pousse vers le divan et la bascule dessus avec la ferme intention de l’immobiliser, le poids de mon corps sur le sien j’arrive en effet à réduire ses mouvements mais pas ses cris.
- Clarisse, calmez vous voyons, je vais vous expliquer, calmez vous….
Ses jambes entourent alors mon bassin et son corps se fait plus souple, je tiens toujours ses poignets mais elle ne présente plus la même résistance et je me rends compte qu’au contraire elle semble m’attirer vers elle, les cris cessent, je la regarde dans les yeux et si l’intensité du regard n’a pas diminué ce n’est plus tant la haine que le désir que j’y vois.
- Patrick, baise-moi, prend-moi, là, maintenant, tout de suite, j’en ai envie depuis le début, viens… Patrick, viens, j’ai envie de toi…
Surpris par le retournement de situation je lâche ses mains et tente de me redresser mais c’est elle qui m’agrippe désormais et me retient sur elle, ses mains me caressent, le cou, les épaules, le dos, sa bouche cherche la mienne et la trouve, nos langues s’emmêlent très vite dans un baiser passionné. J’ai totalement perdu le contrôle de la situation et je me laisse aller, submergé par le désir et l’envie de faire l’amour à cette femme si belle et en demande de sexe. Elle glisse sous moi et arrive à me retourner sur le dos pour me chevaucher, avec des gestes habiles elle défait ma ceinture et descend la braguette de mon pantalon, mon sexe est là, dans l’impossibilité de s’épanouir encore mais dur déjà, prêt à bander complètement, elle le sort brutalement, c’est presque douloureux mais rapidement la caresse sensuelle de sa bouche vient effacer l’instant désagréable. Elle suce ma queue du bout de sa langue, la caresse de ses lèvres tout le long, de sa base jusqu’au gland gonflé de s a n g , elle l’avale à présent, de plus en plus, complètement, je sens le bout de mon sexe dans sa gorge, c’est délicieux, je râle de plaisir. La caresse dure plusieurs minutes puis Clarisse lâche ma bite et me regarde l’air satisfait, elle se redresse, et une fois debout devant moi enlève sa robe pour apparaitre en lingerie de dentelle rouge uniquement vêtue d’un soutien gorge, d’un string et de bas maintenus par un porte jarretelle assorti. Le strip-tease n’a pas duré longtemps, elle fait maintenant glisser le string et va s’assoir dans mon fauteuil jambes relevées et écartées. Je me redresse à mon tour sur le divan et commence à me déshabiller tout en regardant la superbe femme offerte devant moi ; Clarisse commence à se caresser et très vite introduit ses doigts dans son vagin pour en extraire un petit objet en forme de gélule, une grosse gélule rose qu’elle me montre fièrement.
- Je n’en aurais pas besoin pour jouir cette fois, je veux ta bite, ce sera bien plus agréable.
Un instant je demeure interdit, mais d’un éclair je comprends son attitude lors de notre dernière séance, elle avait bien eu un orgasme sur mon divan, grâce à ce petit objet certainement, Clarisse me tire de mes pensées en se mettant à genoux cuisses écartées sur le fauteuil les bras sur le dossier, elle me tourne le dos et m’expose ses fesses rebondies, ce postérieur délicieux m’est offert et je m’approche pour le caresser.
- Baise-moi, baise-moi fort Patrick, je veux sentir ta bite au fond de ma chatte et dans mon cul aussi.
Mes mains remontent le long de ses hanches, glissent sur la peau douce jusqu’à ses aisselles, caressent les épaules, le cou, redescendent pour se saisir des seins que je fais sortir des bonnets du soutien gorge dans lesquels ils sont encore emprisonnés. Sous mes doigts les tétons roulent et durcissent, sensibles à la caresse Clarisse feule doucement, mon corps est tout contre elle et ma queue dure et chaude est tout contre ses fesses, blanches et fermes, je sens Clarisse qui l’attr a p e d’une main et impatiente la dirige vers sa chatte dans laquelle je pénètre sans effort. Elle pousse un cri, son corps se met en mouvement en cadence avec le mien et elle se branle sur ma queue autant que je lui fais l’amour. Je continue de lui caresser les seins, elle tourne sa tête vers moi et sa bouche trouve la mienne pour un long baiser, mon sexe continue de fouiller le sien, doucement, puis plus vite, c’est bon, c’est fort, intense, je contrôle mon plaisir pour le faire durer encore, je la pénètre à fond, mon pubis cogne contre ses fesses, elle gémit de plaisir.
- C’est bon Patrick, c’est bon, encule moi maintenant, viens jouir dans mon cul, fais toi plaisir.
Je n’ai jamais été un accroc du sexe anal, mais face à cette invitation je n’ai pas pu résister, j’ai sucé mon doigt pour l’humidifier de salive et l’ai glissé dans son trou du cul, j’ai constaté avec surprise qu’elle était déjà bien ouverte et accueillante de ce côté, j’ai attrapé ma queue et l’ai présentée pour la sodomiser en douceur, elle est rentrée lentement mais jusqu’à la garde et j’ai commencer à aller et venir dans le fourreau de chair. Clarisse se masturbait d’une main, je la tenais fermement par les hanches et le rythme de mon va et vient s’accélérait, crescendo, je sentais mon plaisir monter et entendais son souffle s’accélérer et ses gémissements se faire plus rauques. Elle allait jouir, je devais me retenir jusque là, j’allais plus vite, serrais plus fort encore ses hanches de mes deux mains, mes doigts s’enfonçaient dans la peau blanche et élastique, mon sexe cognait dans son cul, au fond, allez, vas y pensai-je dans ma tête. Je fermais les yeux pour retenir mon sperme encore quand j’ai senti tout son corps se contracter, sa main se crisper sur sa chatte, elle a lâché un cri fort, elle a gueulé même, alors seulement j’ai largué mes giclées de sperme au fond d’elle et crié ma jouissance moi aussi avant que nos deux corps ne s’effondrent sur le fauteuil encore l’un dans l’autre.
Je ne sais pas combien de temps j’ai mis à reprendre mes esprits, nos deux corps en sueurs étaient blotti l’un contre l’autre, j’avais oublié ou j’étais, qui j’étais, mes règles, mes principes, ma déontologie ; j’avais pris mon pied comme rarement et cette femme superbe était là lovée dans mes bras. On était loin de l’image de la salope accroc au sexe qui se faisait défoncer sans vergogne, j’aurais voulu que ça dure, recommencer encore, ne plus la quitter.
8-Sur mon nuage
J’ai quitté le cabinet de Patrick après la pause déjeuner, il a décommandé ses rendez vous de la matinée et on l’a passé ensemble, à faire l’amour, trois fois de suite. Quelle bête de sexe, je ne me serais pas doutée, à son âge je pensais que les hommes étaient moins endurants. Bon d’accord je ne sais pas vraiment quel âge il a, il faudra que je lui demande, mais plus vingt ans en tout cas.
C’est très étrange ce qu’il m’a fait, pas la partie de jambe en l’air, non ça c’était du déjà vu ; enfin attention du haut de gamme quand même, et différent malgré tout. Il est doux, tendre, délicat, et viril en même temps ; je n’ai pas connu tant de mecs qui m’aient autant fait jouir, et pourtant Dieu sait si j’en ai connu ! Je ne réalise pas ce qu’il m’a fait pour me mettre dans cet état, j’ai l’impression qu’il ma transformée, guérie, sevrée. Ça fait quatre heures qu’on s’est quitté et je n’ai pas eu envie de baiser une seule fois, j’ai juste un désir, qu’il me rejoigne ce soir comme il l’a promis et qu’on fasse encore l’amour.
Je suis sur un nuage, je plane complètement encore sous le charme et sous le coup du plaisir qu’il m’a donné. Et maintenant ce qui est fou c’est qu’il me manque, lui, pas juste n’importe quelle bite de n’importe quel mec, Patrick. Le corps de Patrick, la queue de Patrick, les mots de Patrick, ses caresses, ses câlins, ses baisers, j’aime tout… je l’aime. Zut, c’est ça, je l’aime, je ne savais pas ce que ça voulait dire en fait, je n’avais ressenti que le désir de sexe jusqu’à aujourd’hui et maintenant autre chose. C’est plus fort, plus grand, plus intense encore, je suis amoureuse pour la première fois d’un mec qui me fais l’amour comme un dieu, pourvu que ça dure et qu’on reste longtemps ensemble sur mon petit nuage…
cortx
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